Mois : novembre 2017

Sclérose en plaques : le témoignage inspirant d’une jeune malade

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Elle s’appelle Marine Barnérias. C’est une jeune femme de 23 ans, étudiante dans une prestigieuse école de commerce à Marseille. Pétillante, drôle, attachante, elle s’imaginait un parcours universitaire et professionnel brillant… Des stages dans les plus grandes entreprises et très probablement un premier contrat bien payé dans la foulée. Et puis, il y eut le 3 avril 2015. En pleine journée, Marine souffre d’un soudain rétrécissement de la vue. Son ophtalmologiste l’envoie aux urgences… « C’est important ce qu’il se passe, mademoiselle ! ». Elle y restera quinze jours, victime d’une grave paralysie ophtalmique. Le diagnostic tombe dans la foulée (...)

La forme progressive primaire

Formes
La forme progressive primaire se caractérise par une lente accumulation d’incapacités, sans poussées bien définies (Figure 3a). Elle peut se stabiliser pendant un certain temps et même donner lieu à une légère amélioration passagère de l’état de la personne (Figure 3b) mais généralement, elle ne comporte pas de rémission. Environ 10 pour 100 des personnes touchées par la SEP présentent une forme progressive primaire de cette maladie.   Figure 3a   Figure 3b  

La forme progressive secondaire

Formes
La forme progressive secondaire est consécutive à la forme cyclique. Avec le temps, les poussées et les rémissions se font moins précises. On assiste alors à une progression continue de la maladie (Figure 2a), parfois ponctuée de phases de plateau. Environ la moitié des personnes présentant d’abord une forme cyclique voient leur état commencer à s’aggraver dans les dix à vingt années suivant le diagnostic et risquent de perdre graduellement leurs capacités (Figure 2b).   Figure 2a   Figure 2b  
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