A propos du Gylenia (ou Fingolimod, sa molécule)
A propos du Gylenia (ou Fingolimod, sa molécule)
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Depuis dix ans, l’équipe de neurologie de la Timone, à Marseille, participe avec d’autres chercheurs au développement de la molécule fingolimod, dans le cadre d’un protocole international d’essais thérapeutiques menés sur près de 7 000 patients atteints de la sclérose en plaques.
C’est une petite révolution pour ces patients, car il s’agit du premier traitement par comprimés, et non plus par voie injectable.
Rappelons que la sclérose en plaques touche principalement les jeunes adultes. En France, 80 000 personnes en sont atteintes. Très invalidante, elle résulte de la destruction de la gaine protectrice des fibres nerveuses, la gaine de myéline, puis des fibres elles-mêmes dans le cerveau et la moelle épinière. Ce qui entraîne l’apparition de symptômes comme les troubles de la vue, de la marche, du toucher, de la concentration…
Cette nouvelle molécule, le fingolimod, permet de diminuer la fréquence des poussées de la maladie en piégeant les lymphocytes dans les ganglions lymphatiques pour les empêcher d’aller agresser la gaine de myéline.
Dans les deux prochaines années, quatre autres médicaments par voie orale sortiront sur le marché français. Actuellement, les molécules sont encore en phase 2 des essais thérapeutiques. Le but est de les administrer le plus vite possible dès que le diagnostic de la maladie est fait, afin d’éviter les séquelles dues aux poussées de la sclérose en plaques.
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