Sclérose en plaques : comment enrayer sa progression ?
Nathalie Arbour, chercheuse au Centre de recherche du CHUM (CRCHUM) et professeure au Département de neurosciences de l’Université de Montréal, avec les Drs Catherine Larochelle, Alexandre Prat, Pierre Duquette et Marc Girard, «traque» les molécules responsables de la sclérose en plaques (SEP) dans l’immensité du territoire cérébral. Si les causes de cette maladie auto-immune sont encore mal comprises, les scientifiques savent que des dérèglements du système immunitaire «incitent» des lymphocytes T, des globules blancs responsables d’activer la défense du corps humain contre les infections, à s’attaquer à des tissus nerveux sains de l’organisme (cerveau et moelle épinière). La maladie cible (...)