Covid-19 vaccination et SEP
Questions / réponses par la SFSEP
Sclérose en Plaques, maladies du spectre de la NeuroMyélite Optique et vaccins anti-COVID19.
La campagne de vaccination contre la COVID19 a débuté le 27 décembre 2020 pour les personnes les plus vulnérables, c’est-à-dire les résidents en EHPAD et depuis le 4 janvier 2021 pour le personnel soignant à risque ou de plus de 50 ans. Au 13 janvier 2021, 247 000 personnes ont reçu leur première injection en France.
J’ai une SEP ou une maladie du spectre de la neuromyélite optique (NMOSD = NMO, myélites, névrites optiques sévères ou récidivantes, maladie associée aux anticorps anti-MOG), puis-je me faire vacciner contre la COVID-19 ?
Oui. Les vaccins, de manière générale, n’augmentent pas le risque de poussée chez les patients atteints de SEP ou de NMOSD.
Les personnes ayant une SEP ou une NMOSD n’étant pas représentées dans les essais cliniques de phase 3 sur les vaccins contre la COVID-19, nous n’avons pas d’information à ce jour sur des risques différents de ceux de la population générale. Une vigilance particulière est donc mise en place, en France comme dans d’autres pays.
Il n’y a pas de contre-indication à la vaccination contre la COVID-19 du fait de votre maladie. Des précautions particulières peuvent être liées à votre traitement de fond ou vos antécédents allergiques.
Si vous vous faites vacciner, informez le médecin qui vous vaccine de votre maladie neurologique.
Informez aussi votre neurologue, et transmettez-lui vos certificats de vaccination.
Vous contribuerez à faire avancer les connaissances !
L’efficacité des vaccins chez les personnes recevant un traitement immunosuppresseur n’a pas non plus été étudiée.
Une étude nationale sur l’immunogénicité (= la réponse vaccinale et la fabrication d’anticorps) des vaccins contre la COVID-19 chez les personnes recevant un traitement immunosuppresseur va être prochainement mise en place par l’Inserm. Vous pourrez être sollicités pour y participer sur la base du volontariat !
La vaccination contre la COVID-19 est-elle obligatoire ?
Non. La vaccination n’est pas obligatoire mais elle est encouragée pour le plus grand nombre à partir de l’âge de 16 ans, pour la protection de soi et des autres, afin de réduire les formes graves (hospitalisation, admission en soins intensifs et décès), et de maintenir les activités essentielles du pays, et particulièrement le système de santé.
La stratégie de vaccination française donne la priorité aux personnes les plus vulnérables, en fonction de l’âge tout d’abord, puis de l’existence de facteurs de risque connus des formes graves (obésité, diabète maladies cardiaques, pulmonaires…).
La SEP et la NMOSD, tout comme l’immunosuppression, ne font pas partie de ces facteurs de risque à ce jour. Cela peut être amené à évoluer. Vous pourrez donc vous faire vacciner prioritairement en fonction de votre âge, de vos facteurs de risque ou de votre profession ; sinon, il faudra attendre la vaccination en population générale pour tous, prévue au printemps 2021. Pour tous les patients immunodéprimés, il est recommandé de vacciner l’entourage immédiat.
Plusieurs vaccins anti-COVID seront bientôt disponibles. Est-ce à moi de choisir ?
Non, votre médecin traitant et votre neurologue sont là pour vous conseiller. Le choix dépendra de votre maladie, de votre traitement, et de la disponibilité des produits.Les vaccins seront tous autorisés chez les patients SEP/NMOSD, sauf les vaccins vivants atténués ou les vaccins utilisant les vecteurs viraux réplicatifs si vous êtes sous traitement immunosuppresseur.
Il n’y a pas de raison de privilégier un vaccin plutôt que l’autre dans la stratégie vaccinale.
Les vaccins anti-COVID 19 sont-ils responsables d’effets secondaires neurologiques graves ?
Aucun effet secondaire neurologique grave n’a été décrit à ce jour en lien avec les vaccins à ARNm (Pfizer-BioNTech et Moderna), dans les essais cliniques comme dans la population générale récemment vaccinée en Amérique du Nord, au Royaume-Uni et en Europe. Les cas de paralysies faciales rapportés ne paraissent pas en lien direct mais seront un élément de surveillance.
Deux cas de myélite transverse ont été rapportés au cours du développement du vaccin Astra Zeneca, vaccin à vecteur viral non réplicatif, et un dans le groupe contrôle ayant reçu une vaccination contre le méningocoque. Ces myélites ont été considérées par un comité d’experts neurologues indépendants comme non liées à la vaccination. Nous disposerons de plus d’informations avec le suivi de pharmacovigilance du Royaume-Uni qui en dispose depuis début janvier 2021.
Au bout de combien de temps le vaccin va-t-il me protéger et pour combien de temps ?
Le schéma vaccinal recommandé pour les vaccins à ARNm est aujourd’hui de deux injections intramusculaires, faites à trois ou quatre semaines d’intervalle. Une protection vaccinale efficace est observée environ 1 semaine après la seconde injection.
A ce jour, la durée de cette protection au long cours n’est pas établie au-delà de quelques mois (durée des études), cette durée de protection étant toujours en cours d’observation. Selon les résultats des études au long cours, il est possible qu’une revaccination à distance soit nécessaire.
Les vaccins anti-COVID sont-ils sûrs, car ils ont été développés trop vite ?
Les vaccins à ARNm ont déjà été utilisés pour d!autres maladies (Ebola, Zika par exemple). On savait donc comment les fabriquer. Quand le séquençage du virus est fait (= sa carte d’identité génétique connue), la production de l’ARNm est très rapide, car elle ne nécessite pas de cultiver des virus in vitro.
Plusieurs grands laboratoires, dans de nombreux pays, se sont rapidement mobilisés avec les chercheurs, et des milliards d’euros/de dollars ont été investis par les Etats, pour développer des vaccins permettant de faire face à la pandémie. Ainsi, le séquençage du virus SARSCoV2 (sa carte d’identité génétique) a été connu dès janvier 2020, ce qui a permis de produire rapidement l’ARNm de la protéine de spicule qui permet au virus de pénétrer dans les cellules pour les infecter. Les procédures administratives ont été accélérées, en rendant toutes les études sur la COVID prioritaires.
Grâce à tout cela, les essais cliniques ont pu être mis en place rapidement, et du fait de la pandémie, un nombre de volontaires important (plusieurs dizaines de milliers pour chaque vaccin) a été inclus sur un temps court. Puisque les études ont été réalisées en pleine épidémie, le nombre d’événements permettant de conclure à l’efficacité des vaccins a pu être obtenu rapidement.
Y-a-t-il des adjuvants dans les vaccins anti-COVID ?
Les vaccins à ARNm et les vaccins à vecteurs viraux ne contiennent pas d’adjuvant, leur structure permettant de stimuler suffisamment le système immunitaire. Ils ne contiennent pas non plus d’aluminium. En revanche, les vaccins inactivés et les vaccins protéiques contiennent des adjuvants.
Les vaccins anti COVID sont-ils remboursés ?
Oui. L’administration des vaccins anti-COVID est aujourd’hui totalement prise en charge en France par l’Etat et encadrée par une procédure très stricte d’administration et de suivi dans des centres de vaccinations habilités.
Que dois-je faire si je contracte la COVID 19 entre les 2 injections de vaccin ?
Dans l’étude de phase 3 du vaccin de Pfizer-BioNTech, sur 43448 volontaires, 39 cas de Covid-19 sont survenus entre les deux doses vaccinales dans le groupe vacciné, contre 82 dans le groupe placebo. Ces chiffres indiquent une protection partielle mais précoce du vaccin, dès 12 jours après la première dose.
On a donc une forte chance d’être protégé si l!on est exposé au virus avant la 2ème dose mais seule une vaccination complète avec 2 doses vaccinales offre une protection de l’ordre de 95%.
En cas d!infection par la COVID 19 entre 2 injections, il conviendra de prendre contact avec votre médecin traitant afin de s’assurer de l’absence de signe de gravité et de mettre en place les consignes d’isolement et de prise en charge.
La deuxième dose du vaccin ne sera pas administrée à trois semaines comme prévu, mais sera repoussée de 3 mois au moins.
J’ai un traitement immunomodulateur (interferon beta, acetate de glatiramer), puis-je me faire vacciner contre la COVID ?
Oui. Les immunomodulateurs utilisés dans la SEP ne sont pas une contre-indication à la vaccination anti-COVID, quel que soit le vaccin (y compris les vaccins vivants atténués).
J’ai un traitement immunosuppresseur (tériflunomide, dimethylfumarate, ocrelizumab, rituximab, fingolimod, natalizumab, cladribine, mitoxantrone, alemtuzumab, azathioprine, mycophenolate mofetil, méthotrexate, cyclophosphamide, tocilizumab, eculizumab), puis-je me faire vacciner contre la COVID ?
Seuls les vaccins vivants atténués sont contre-indiqués sous immunosuppresseurs. Les deux vaccins actuellement ou très prochainement disponibles sont des vaccins à ARNm. Ils peuvent donc être proposés indifféremment aux patients SEP et NMOSD, quel que soit leur traitement de fond. »
Le vaccin développé par Astra-Zeneca est un vaccin à vecteur viral non réplicatif, il n’est donc pas contre-indiqué sous immunosuppresseur non plus.
Les vaccins anti-COVID sont-ils moins efficaces en cas de traitement immunomodulateur ou immunosuppresseur ?
L’efficacité des vaccins anti-COVID chez les personnes ayant un traitement immunoactif n’a pas été étudiée. De manière générale, l’efficacité des vaccins n’est pas ou peu diminuée sous traitement immunomodulateur (interférons bêta, acétate de glatiramer) ; elle est en revanche diminuée sous immunosuppresseurs, de manière plus ou moins importante selon les traitements, ou le moment où le vaccin est administré pour des traitements séquentiels (médicament pris tous les 6 mois ou tous les ans). Toutefois, même si la protection induite par le vaccin est diminuée, elle reste le plus souvent satisfaisante.
En conséquence :
Il est recommandé, chaque fois que cela est possible, de vacciner avant de débuter un traitement immunosuppresseur. Si vous êtes actuellement sans traitement ou sous immunomodulateur, c’est le bon moment, la vaccination sera plus efficace.
Il est recommandé de se faire vacciner contre la COVID, y compris sous immunosuppresseur. Même s’il est moins efficace, le vaccin vous protègera mieux que si vous n’êtes pas vacciné du tout !
Pour les traitements séquentiels (ocrélizumab, rituximab, cladribine, alemtuzumab), parlez-en avec votre neurologue. Le vaccin pourrait être plus efficace s’il est fait à distance de l’administration.
Il faut revoir avec le neurologue ou le médecin référent le calendrier vaccinal.
Je viens de faire une poussée ? Puis-je me faire vacciner ?
En l’absence de données sur la vaccination immediatement après une poussée et du fait de l’activité récente de la maladie, il est préférable d’attendre 1 à 3 mois pour se faire vacciner contre la COVID-19. Le délai sera à discuter au cas par cas avec votre neurologue. Par ailleurs, l’administration d’un vaccin vivant atténué ne doit pas être réalisée dans les 3 mois qui suivent une cure de methylprednisolone. Cette restriction ne s’applique pas aux vaccins contre la COVID disponibles actuellement en France (ARNm, vecteurs viraux non réplicatifs).
Les membres de ma famille vivant avec moi doivent-ils se faire vacciner ?
La vaccination anti-COVID est proposée à tous, pour se protéger et protéger les autres. Plus le nombre de personnes vaccinées sera important, moins la transmission du virus sera importante.
La vaccination de votre entourage familial proche limitera la circulation du virus autour de vous. C’est d’autant plus important si vous êtes sous traitement immunosuppresseur ou si vous n’êtes pas vacciné !
J’ai déjà eu la COVID, ai-je besoin d’être vacciné ?
Il n’y a pas encore d!information sur la qualité et la durée de l’immunité produite par une infection COVID. Cette immunisation est cependant de plusieurs mois au minimum. Seuls quelques personnes ont eu une infection COVID-19 deux fois. »
La Haute Autorité de Santé estime qu’il n’y a pas lieu de vacciner systématiquement les personnes ayant déjà développé une infection COVID-19 ; si toutefois, après discussion avec votre médecin, vous souhaitez vous faire vacciner, cela est possible, en respectant un délai minimal de 3 mois entre la fin de l’infection et la vaccination. Il n’y a pas de contre-indication à être vacciné contre la COVID-19 si on a déjà été exposé au virus.
Je n’ai plus besoin de porter le masque car j’ai été vacciné contre la COVID 19 ?
Le meilleur moyen de se protéger de la COVID et de protéger les autres est de continuer IMPERATIVEMENT à appliquer les gestes barrière, sans faillir. L’immunité collective ne sera pas obtenue tant que 70% de la population ne sera pas immunisée.
Y a-t-il plus de risque de mourir à cause de la vaccination qu’à cause du virus COVID-19 ?
Il n’y a pas eu de décès lié à la vaccination et il n’est pas possible d’avoir la Covid par l’injection du vaccin; par contre la COVID-19 peut être mortelle, 10 fois plus que la grippe, avec des formes graves chez les personnes les plus à risque.
Les vaccins anti-covid19 contiennent des nanopuces qui peuvent contrôler le cerveau humain ou modifier mes chromosomes ?
Il s’agit d’une légende qui circulent sur les réseaux sociaux. Le vaccin ARNm ne contient en aucun cas de nanopuce qui peut changer un individu ou recueillir des informations sur sa personne.
Par contre, l’ARNm qui est contenu dans le vaccin étant fragile, il doit être transporté dans des nanoparticules lipidiques qui vont permettre le déclenchement du message cellulaire, et empêcher sa dégradation avant d’avoir pu engendrer la réponse vaccinale. Il s’agit d’une enveloppe de molécules (les lipides) de très petite taille d’où le préfixe #nano”.
Quels sont les effets secondaires recueillis depuis les vaccinations en vie réelle ?
Les patients rapportent une douleur de courte durée au point d’injection (15%), ou un syndrome grippal (maux de tête, frissons, fièvre dans la moitié des cas) qui peut durer 1 jour ou deux. Ces effets sont plus fréquents lors de la deuxième injection.
De rares cas de réactions allergiques sévères (chocs anaphylactiques) ont été décrits, survenant chez des personnes connues comme étant très allergiques.
Je suis enceinte. Puis-je me faire vacciner contre la Covid-19 ?
Les différents vaccins n’ont pas été étudiés chez la femme enceinte. Par prudence, les autorités de santé ne conseillent donc pas la vaccination des femmes enceintes.
Mon enfant a une SEP et reçoit un traitement immunoactif. Peut-il être vacciné contre la Covid-19 ?
Non. La limite d’âge autorisée pour les vaccins anti-Covid est de 16 ans (vaccin Pfizer-BioNTech) et 18 ans (vaccin Moderna). Les informations ne sont pas encore disponibles pour les autres vaccins.
Puis-je recevoir d’autres vaccins en même temps que le vaccin anti-COVID 19 ?
L’HAS recommande de réaliser la vaccination anti-COVID 19 isolément. Il est recommandé d’attendre 2 semaines si d’autres vaccins doivent être effectués.
Lettre d’information 2 du 15 janvier 2021. Groupe de travail SFSEP
Recommandations de la Société Francophone de la Sclérose en Plaques (SFSEP) en partenariat avec les CRC-SEP, la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française, les Centres Régionaux de Pharmacovigilance, les Centres de Référence Maladies Rares, Maladies Inflammatoires Rares du Cerveau et de la Moelle, la Fondation ARSEP et la Ligue Française contre la Sclérose en Plaques
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Recommandations SF-SEP – Priorité vaccinale SEP et NMOSD, pharmacovigilance
PRIORITE VACCINALE ANTI-COVID POUR LES PATIENTS SEP/NMOSD TRAITES PAR ANTI-CD20.
Les études récentes dans différentes pathologies ont émis un signal sur un risque plus élevé de formes graves de Covid-19 chez des patients traités par anti-CD20 (ocrélizumab, rituximab). La SFSEP a conduit ces dernières semaines une action auprès des autorités de santé, en collaboration avec la Société Française de Rhumatologie, pour faire reconnaitre une plus grande priorité vaccinale aux personnes recevant ces traitements. Cela ne justifie pas d’arrêter les traitements ou de retarder leur initiation.
Cette action a été couronnée de succès ce jour, avec l’ajout à la liste des pathologies rares justifiant une vaccination en très haute priorité contre la Covid-19 de la mention suivante :
– Patients atteints de sclérose en plaques ou de rhumatismes inflammatoires chroniques ET sous traitement anti-CD20. Nous rappelons que l’on peut considérer, depuis la liste initiale des pathologies prioritaires en date
du 17 décembre 2020, que les maladies du spectre de la neuromyélite sont aussi prioritaires :
– Maladies auto-immunes systémiques rares :
• Patients sous corticothérapie à forte dose de manière prolongée
• Patients recevant ou qui vont recevoir des immunosuppresseurs et du rituximab.
Vous pouvez retrouver cette liste à jour sur le site du Ministère de la Santé et des Solidarités
https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/liste_maladies_rares_cosv_fmr-2.pdf
POINT PHARMACOVIGILANCE
Vaccins ARNm Pfizer BioNTech et Moderna :
Effets attendus : La très grande majorité concerne des effets indésirables non graves et attendus, de type réactogénicité post vaccinale: syndromes grippaux, réactions au site de vaccination, douleur dans le bras
vacciné. Une fatigue marquée est parfois rapportée ainsi que des troubles digestifs et des réactions vasovagales attendues comme lors de toute vaccination. Quelques réactions d’hypersensibilité sans gravité ont été déclarées.
Effets inattendus : Des réactions tardives au site de vaccination sont rapportées, surtout avec le vaccin Moderna®: réaction inflammatoire locale non grave environ une semaine après la vaccination.
Plusieurs effets indésirables cardiaques ont été identifiés (HTA, tachycardie) et sont en cours d’investigation au niveau national. Rares également, des vertiges pouvant persister quelques jours, des zonas, et un cas de paralysie faciale.
Vaccin Viral Astra-Zeneca :
Nous avons encore très peu de recul en France avec ce vaccin; une réactogénicité post-vaccinale avec fièvre et fatigue semble plus fréquente qu’avec les autres vaccins disponibles. La fièvre, chez les patients SEP/NMOSD, peut majorer ou faire réapparaitre transitoirement des symptômes neurologiques. Ceci ne correspond pas à une poussée, et rentre dans l’ordre après disparition de la fièvre. Le vaccin AZ peut donc être utilisé, mais une prise de paracétamol a titre préventif peut être proposée au moment de la vaccination.
EN BREF :
- Vaccination contre la Covid-19 : une information de référence et accessible pour tous les publics : Vaccination-info-service.fr : un site de référence accessible à tous les publics (Santé publique France, 10 février 2021)
- Vaccination anti-Covid avant 16 ans : La Société Française de Pédiatrie et les sociétés savantes affiliées ainsi que l’Association Française de Pédiatrie Ambulatoire ont émis un avis sur l’indication de la vaccination anti-Covid. La Covid-19 chez l’enfant est le plus souvent asymptomatique, les enfants sont peu contagieux et très peu de formes sévères ont été décrites, même pour ceux atteints de pathologies chroniques. Actuellement, il n’y a que très peu de données d’efficacité et de tolérance de ces vaccins disponibles chez l’enfant. A ce jour, cette vaccination n’apparait pas comme nécessaire chez l’enfant en population générale (Société Française de Pédiatrie, 8 février 2021).
- Vaccination anti-Covid en cas d’antécédent d’infection prouvée par PCR SARS-CoV-2 : Il est recommandé d’attendre au moins 3 mois (de préférence 6 mois) avant de procéder à la vaccination, et une seule injection est suffisante. En cas d’immunosuppression, il est recommandé d’appliquer le schéma normal avec 2 injections. (HAS, 12 février 2021).