Et pendant ce temps là : Novartis change de directeur financier pour doper la performance
Novartis change de directeur financier pour doper la performance
Confronté à l’expiration de plusieurs de ses brevets, Novartis a promu Harry Kirsch, qui a amélioré les performances de sa division pharmaceutique, au poste de directeur financier de l’ensemble du groupe.
Harry Kirsch, arrivé il y a dix ans chez Novartis en provenance de Procter & Gamble, est « reconnu pour sa capacité à améliorer la productivité », a souligné le laboratoire suisse dans un communiqué.
La division pharmaceutique est parvenue à stabiliser ses ventes nettes au premier trimestre grâce aux performances de nouveaux traitements comme le Gilenya contre la sclérose en plaques (dont le chiffre d’affaires a bondi de 71%) ou l’Afinitor (+114%) qui ont compensé le recul du Diovan contre l’hypertension.
Novartis s’attend à une année 2013 de transition après la perte en 2012 du brevet du Diovan, et compte sur les ventes de nouveaux produits comme son anticancéreux Afinitor pour combler le manque à gagner.
La nomination surprise de Harry Kirsch, âgé de 48 ans, intervient à peine plus d’un an après le départ du président du groupe Daniel Vasella, qui avait passé dix ans à la tête de Novartis.
« (Sa) connaissance approfondie de la division pharmaceutique et sa préoccupation de la productivité vont désormais bénéficier à l’ensemble du portefeuille (d’activités) », a déclaré le directeur général Joseph Jimenez dans un communiqué.
Jon Symonds qui était directeur financier depuis quatre ans, sera conseiller de la direction générale jusqu’à la fin de l’année, a précisé Novartis.
Au premier trimestre, le bénéfice par action « core » de Novartis a progressé à 1,32 dollar, contre 1,25 un an plus tôt, dépassant de deux cents le consensus établi par Reuters. Les ventes nettes ont progressé de 2% à 14,016 milliards de dollars (10,8 milliards d’euros).
Novartis a confirmé ses objectifs 2013 d’un résultat opérationnel (Ebit) « core » en léger recul à taux de change constants et d’un chiffre d’affaires stable en dépit d’un manque à gagner de 3,5 milliards de dollars du fait de la concurrence de génériques sur certains de ses traitements.{jcomments off}