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Teva : nouvel échec de l’homologation d’un traitement de la sclérose en plaques

Les autorités sanitaires européennes ont refusé au groupe pharmaceutique israélien Teva Pharmaceutical Industries et à son partenaire suédois Active Biotech l’autorisation de commercialisation qu’ils sollicitaient pour leur traitement de la sclérose en plaques cyclique, ont déploré vendredi les deux entreprises.

Le Comité européen pour les produit médicaux à usage humain (CHMP) de l’Agence européenne des médicaments a confirmé son refus initial, exprimé le 23 janvier, d’autoriser le Nerventra (nom scientifique: laquinimod) pour le traitement de la forme la plus commune de la sclérose en plaques.

C’est un nouvel échec pour Teva, qui peine à trouver un remplaçant pour le Copaxone, son traitement de la sclérose en plaques qui était sa vache à lait mais dont les brevets sont sur le point d’expirer.

Les deux groupes se disent toutefois toujours convaincus du potentiel de leur molécule.

« Nous estimons que Nerventra présente un bilan risque-bénéfice favorable et remplit un besoin inassouvi pour un traitement réduisant la progression du handicap et protégeant contre la perte de volume cérébral, deux objectifs importants dans le contrôle de la sclérose en plaques », a commenté le responsable mondial de la recherche de Teva, Michael Hayden, cité dans le communiqué.

Teva et Active Biotech vont donc continuer leurs études de phase III sur le Nerventra.

Le groupe israélien compte aussi engager prochainement des tests pour mesurer l’efficacité du traitement sur les formes progressives de la maladie.

Leader mondial des génériques, Teva a développé depuis quelques années une importante activité dans les médicaments de prescription. Mais la perte d’exclusivité du Copaxone, qui générait selon certains analystes jusqu’au tiers de ses bénéfices, menace tout ce bel édifice.

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