SEP : quand la mémoire flanche

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SEP : quand la mémoire flanche

Difficultés de concentration, d’attention, troubles de la mémoire… Les troubles cognitifs sont fréquents dans la sclérose en plaques (SEP).

Identifier les troubles cognitifs :

Bien que ce phénomène n’ait pas toujours suscité autant d’intérêt, les troubles cognitifs liés à la sclérose en plaques (SEP) sont aujourd’hui bien connus des spécialistes. Les neurologues tentent désormais systématiquement de savoir si le patient rencontre des difficultés cognitives au quotidien: troubles de la mémoire, de l’attention… Quelques questions posées au cours de la consultation peuvent aider à dépister de tels problèmes.
SEP: des troubles liés à la cognition

 

Les troubles cognitifs touchent les mécanismes intellectuels et peuvent se matérialiser de nombreuses façons :

* troubles de la mémoire: difficultés à se rappeler certains événements, à mémoriser de nouvelles informations…
* troubles du langage: difficultés à trouver ses mots ou exprimer sa pensée…
* problème d’attention, de concentration,
* ralentissement intellectuel: la personne prend plus de temps pour effectuer une tâche anodine,
* fatigabilité intellectuelle.

Des difficultés au quotidien :

Ces différents troubles peuvent avoir un réel impact au quotidien. Vous n’arrivez pas à lire un bouquin parce que vous oubliez des éléments importants du récit; vous ne parvenez pas à vous concentrer sur le film que vous regardez; vous êtes moins efficace dans votre travail… Dans la majorité des cas, les troubles cognitifs se matérialisent toutefois par des difficultés gênantes certes – notamment pour l’activité professionnelle – mais qui permettent de conserver une autonomie correcte.
Troubles cognitifs: des solutions existent

Comment traiter les troubles cognitifs liés à la sclérose en plaques (SEP)? Il a été constaté que certains traitements de fond prescrits afin de prévenir les poussées permettent d’atténuer les troubles cognitifs. Les programmes de réadaptation constituent une autre piste. Au fil des séances, la personne apprend à connaître ses limites et à gérer ses difficultés. Utiliser des « gadgets » (post-it, agenda électronique…), découvrir de nouvelles méthodes d’apprentissage qui permettront une meilleure mémorisation… Les moyens de revalidation sont nombreux afin d’atténuer le poids des troubles cognitifs. Ils ne sont donc pas une fatalité. N’hésitez pas à parler de vos difficultés à votre neurologue.

Article réalisé avec la collaboration du Dr Souraya El Sankari, neurologue aux Cliniques universitaires Saint-Luc.

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