La société Canadienne de la sclérose en plaques va investir dans la recherche d’une nouvelle méthode pour la mise en place des traitements

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Le Dr Douglas Arnold, de l’Institut et hôpital neurologiques de Montréal, affiliés à l’Université McGill, se voit attribuer la subvention axée sur la découverte relative à l’application de l’IA dans le contexte de la SEP, que finance le Groupe Banque TD dans le cadre de son programme « La promesse TD Prêts à agir »

La Société canadienne de la sclérose en plaques est heureuse d’annoncer que le Dr Douglas Arnold s’est vu accorder la Subvention axée sur la découverte ? application de l’IA dans le contexte de la SEP, d’un montant de un million de dollars, financée par le Groupe Banque TD dans le cadre d’un programme intitulé « La promesse TD Prêts à agir ».

Le Dr Arnold et les membres de son équipe de recherche à l’oeuvre à l’Institut et hôpital neurologiques de Montréal (Neuro), affiliés à l’Université McGill, se sont donné pour objectif d’élaborer un outil d’aide à la prise de décisions cliniques faisant appel à l’IA.

Destiné à aider les personnes atteintes de SEP et leur médecin traitant à prendre des décisions optimales et personnalisées en matière de traitement, l’outil dont il est ici question permettrait d’établir des prédictions fiables quant à l’évolution de la maladie chez chacun des patients et à la façon dont ces derniers pourraient répondre aux différents médicaments modificateurs de l’évolution de la SEP (MMÉSP). « Nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère où, grâce à la disponibilité de mégadonnées et aux capacités croissantes des ordinateurs, il est possible d’élaborer des méthodes qui, en faisant appel à l’intelligence artificielle, permettront de prédire comment se porteront dans les années à venir les personnes atteintes de SEP et comment ces dernières répondront à certains traitements.

À l’heure actuelle, les cliniciens n’ont pas la possibilité de faire de telles prédictions. L’application de l’IA à la pratique clinique permettra aux cliniciens de recourir à des traitements adaptés à la situation unique de chaque patient et susceptibles de mener à de meilleurs résultats en matière de santé. Mon équipe et moi sommes reconnaissants envers la Société canadienne de la SEP et le Groupe Banque TD pour leur engagement à soutenir nos travaux de recherche », explique le Dr Arnold, chercheur au Neu

L’initiative de financement axée sur la découverte et visant l’application de l’IA dans le contexte de la SEP a été lancée en 2019, grâce au soutien généreux du Groupe Banque TD. Son objectif est de permettre la collecte d’idées transformatrices dont l’application consisterait à mettre à profit, d’une part, les ensembles de données disponibles portant sur les patients et les pratiques cliniques et, d’autre part, le potentiel de l’intelligence artificielle en vue de l’optimisation du traitement de la SEP et du pronostic associé à cette maladie « Conformément à la vision qui sous-tend sa plateforme axée sur la responsabilité sociale, baptisée « La promesse TD Prêts à agir », la TD est fière d’apporter son soutien à la Société de la SEP et de financer cette subvention, qui contribuera à l’optimisation du recours à la technologie dans le domaine de la recherche ainsi qu’à l’amélioration de la santé et de la qualité de vie des milliers de Canadiens aux prises avec la SEP. Nous tenons à féliciter le Dr Arnold pour l’obtention de la Subvention axée sur la découverte ? application de l’IA dans le contexte de la SEP.

Nous nous réjouissons à la perspective d’assister à l’élaboration d’un outil d’aide à la prise de décisions cliniques dont l’utilisation permettra la prestation de soins plus personnalisés qu’à l’heure actuelle et ouvrira la voie à de nouvelles pistes thérapeutiques dans la lutte contre la SEP », affirme Andrea Barrack, chef mondiale, Développement durable et Responsabilité sociale, Groupe Banque TD. Dans le cadre de leurs travaux, les chercheurs auront recours à un type d’intelligence artificielle appelé « apprentissage profond » ? ainsi qu’à de grandes quantités de données cliniques et d’imagerie recueillies auprès de plus de 10 000 personnes vivant avec la SEP et ayant participé à des essais cliniques au cours des 20 dernières années.

L’objectif des chercheurs est d’élaborer un outil qui permettra de faire des prédictions quant à la formation de lésions décelables par imagerie par résonance magnétique (IRM), à la survenue de nouvelles poussées et à l’aggravation des incapacités, ainsi que d’établir le degré de probabilité de telles prédictions. En étant en mesure de mieux saisir la probabilité d’une réponse favorable à chaque MMÉSP, les personnes atteintes de SEP et leur médecin traitant seraient plus à même de prendre des décisions éclairées, de façon précoce, quant au traitement le plus approprié, ce qui pourrait influer sur le cours de la maladie. « Il s’agit d’une initiative de recherche des plus intéressantes, dont l’objectif est d’exploiter le potentiel des technologies de pointe en matière d’intelligence artificielle pour aider les cliniciens et les personnes atteintes de SEP à prendre des décisions fondées sur des données probantes », précise Pamela Valentine, Ph. D., présidente et chef de la direction de la Société canadienne de la SEP. « Ce type de technologie pourrait accélérer la prise de décisions concertées parmi les médecins spécialistes de la SEP et leurs patients quant au traitement à privilégier en vue de l’obtention de meilleurs résultats au chapitre de la santé. »

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