Sclérose en plaques et canicule : adopter la bonne attitude

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L’été est (enfin) arrivé sur l’Hexagone. Pour rattraper son retard, il a relevé d’un coup le mercure l’envoyant plafonner à des hauteurs caniculaires. Une situation climatique mal supportée par les personnes atteintes de sclérose en plaques. Voici quelques précautions simples face à l’intolérance à la chaleur.


Chaleur et sclérose en plaques (sep) ne font pas bon ménage. Une élévation de la température corporelle peut en effet entraîner des symptômes divers : fatigue, spasticité et troubles de la vision. Leur manifestation laisse penser, à tort, à l’arrivée d’une poussée inflammatoire alors que ce sont des troubles facilement réversibles.


L’ennemi de la sep ? La transpiration


Objectif général en cas de canicule : éviter le plus possible d’avoir chaud. Pourquoi ? Pour lutter contre une chaleur trop forte, notre corps augmente sa température afin de transpirer. Conséquence : une perte importante de minéraux, inhibant en retour la transmission nerveuse. Pour une personne chez qui la propagation des signaux est déjà ralentie par la maladie (la Sep détruit les gaines de myéline des neurones), les conséquences seront beaucoup plus marquées.


Bon sens et bons gestes


Pour les empêcher ou lutter contre leur apparition, il faut utiliser une bonne dose de sens commun accompagné de quelques accessoires. À savoir :

– Ne pas s’exposer au zénith du soleil (créneau 11 h-16 h) et rester à l’ombre ;
– Si possible, dans des endroits climatisés ou à défaut ventilés ;
– À l’extérieur, se couvrir la tête (chapeau, casquette…) et s’habiller léger et ample. Choisir des couleurs claires et comme tissu du coton qui absorbe la transpiration et laisse la peau respirer ;
– Bien s’hydrater. Boire régulièrement de l’eau minérale – pas des sodas ;
– Proscrire tout effort physique ou violent sous risque d’élever sa température corporelle ;
– Pour faire retomber la température, prendre un bain froid ou ingérer de la glace pilée ;
– Enfin si la fièvre survient, prendre de l’aspirine (paracétamol) sauf contre-indication de son médecin.

La canicule késako ?


Quand les fortes chaleurs diurnes et nocturnes, parfois accompagnées d’un niveau d’humidité élevée, s’étendent sur une période prolongée et que l’amplitude thermique faiblit peu entre le jour et la nuit pendante au moins 3 jours : c’est la canicule. En France, la dernière très forte canicule remonte à août 2003. Actuellement, Météo France a placé 40 départements en alerte et prévoit de fortes chaleurs jusqu’à dimanche 5 juillet.

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