Etude suédoise : le travail de nuit chez les jeunes double(rait) le risque de sclérose en plaques

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Etude Suédoise : le travail de nuit chez les jeunes double(rait) le risque de sclérose en plaques

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STOCKHOLM – Les adolescents qui travaillent la nuit courent deux fois plus de risque de développer la sclérose en plaques que la population en général, affirme une étude suédoise publiée mardi dans la revue scientifique Annals of Neurology.

Notre analyse a révélé qu’il y avait une association notable entre le travail de nuit à un jeune âge et le développement de la sclérose en plaques, a déclaré dans un communiqué Anna Hedström qui dirige l’équipe de chercheurs qui a réalisé l’étude à l’Institut Karolinska de Stockholm.

Ils ont analysé deux groupes de population. Un des groupes était composé de 1.343 patients atteints de sclérose en plaques depuis 2004 et de 2.900 personnes saines. L’autre groupe était constitué de 5.129 personnes affectées par la maladie et de 4.509 personnes en bonne santé.

Les sujets avaient tous entre 16 et 70 ans. Ils ont été questionnés sur leurs horaires de travail. Les chercheurs ont ensuite comparé ceux qui avaient travaillé entre 21 heures et 7 heures avec ceux qui n’avaient jamais travaillé la nuit.

Dans les deux groupes, ils ont noté que ceux qui avaient travaillé la nuit pendant des périodes prolongées avant d’atteindre l’âge de 20 ans couraient deux fois plus de risque de développer la sclérose en plaques, affirme l’étude.

Avec des horaires de travail nocturne fréquents, l’horloge biologique devient déréglée, la qualité du sommeil est moins bonne et ces deux facteurs ont un impact sur le système immunitaire, a expliqué Mme Hedström à l’AFP.

En revanche, le travail de nuit chez les plus de 20 ans n’avait pas d’impact sur le risque de sclérose en plaques, a-t-elle précisé.

La sclérose en plaques est une maladie neurologique caractérisée par la destruction progressive de la myéline (enveloppe protectrice des nerfs), puis des fibres elles-mêmes dans le cerveau et la moelle épinière.

Elle entraîne, à long terme, une perturbation du transport de l’information véhiculée par l’influx nerveux et l’apparition de symptômes comme les troubles de la vue, de la marche, du toucher, de la concentration et des sphincters notamment.

 

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