Actualités 

Mise à jour des traitements 2021

Traitements disponibles pour les différentes formes de SEP actuellement – mars 2021

Lancement imminent du cannabis médical en France

Après des mois et des années d’études préalables et de concertations, la première expérimentation du cannabis médical en France devrait débuter dans les tout prochains jours, avant la fin du mois de mars 2021. Des essais qui devraient durer deux ans et permettre à l’ANSM d’envisager ou non le lancement du cannabis médical sur le marché français. Explications.

La première expérimentation française du cannabis médical

Alors que le cannabis médical est aujourd’hui autorisé sous conditions médicales dans un nombre croissant de pays à travers le monde, la France n’a pas encore légalisé son utilisation à des fins médicales. Face aux demandes de plus en plus pressantes de certains professionnels de santé, experts et associations de patients, les autorités de santé publiques françaises ont décidé de lancer une phase d’expérimentation, après l’accord de l’Assemblée Nationale survenu le 25 octobre 2019.

Dans ce contexte, en 2018, l’ANSM a initié les premiers travaux visant à mettre en œuvre cette expérimentation, qui devrait débuter dans les tous prochains jours, avec l’inclusion d’un premier patient. Cette phase expérimentale devrait durer au total deux années, et impliquer environ 3 000 patients, tous suivis dans l’une des 200 unités spécialisées spécifiquement mises en place sur le territoire français. (suite…)

INFLAMMATION : La protéine qui tempère les cytokines

Les chercheurs du RCSI (Royal College of Surgeons in Ireland) viennent de découvrir une nouvelle façon de freiner l’inflammation excessive en régulant un type de globule blanc critique du système immunitaire. Cette découverte, présentée dans la revue Nature Commnications, apporte une nouvelle option de protection contre les dommages incontrôlés causés entre autres, par les maladies inflammatoires.

En cas d’exposition à des agents infectieux, les macrophages, des globules blancs produisent de puissantes protéines inflammatoires appelées cytokines pour combattre l’infection. Cependant, si ces niveaux de cytokines deviennent incontrôlables, des lésions tissulaires ou organiques importantes peuvent survenir. Un bon exemple de cette réaction immunitaire excessive est la «tempête de cytokines » rencontrée dans certains cas sévères de COVID-19. Plus largement, « l’inflammation excessive est une caractéristique importante de nombreuses maladies telles que la sclérose en plaques (SEP), l’arthrite et les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin.

Arginase-2 limite l’inflammation

L’équipe de recherche irlandaise vient d’identifier une protéine, appelée Arginase-2, dont l’action médiée par les mitochondries des macrophages, est justement de limiter l’inflammation. Ces scientifiques démontrent pour la première fois que l’Arginase-2 est essentielle pour réduire les niveaux d’une cytokine inflammatoire puissante appelée IL-1.

Cette découverte ouvre la voie à de nouveaux nouveaux traitements qui ciblent la protéine Arginase-2 et protègent l’organisme des dommages incontrôlés causés par les maladies ou les réactions inflammatoires.

« Grâce à cette découverte, nous allons travailler au développement d’une nouvelle classe de médicaments pour le traitement des maladies inflammatoires », conclut l’auteur principal, le Dr Claire McCoy, maître de conférences en immunologie au RCSI.

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Progrès du vaccin contre la sclérose en plaques (en utilisant la même technique que le COVID)

Vous voulez de bonnes nouvelles pour vous enthousiasmer pour l’avenir ?

Grâce aux progrès cliniques des technologies de vaccination, nous pourrions approcher l’âge d’or de la vaccination humaine: cette semaine, un vaccin possible contre la sclérose en plaques a commencé à donner étapes prometteuses.

La chose la plus incroyable est que utilise la même méthode révolutionnaire que le vaccin COVID et il est développé par l’un des mêmes laboratoires..

Cette excellente nouvelle, publiée dans le magazine Science, présente l’histoire du laboratoire allemand BioNTech -Qui a fait le coronavirus conjointement avec Pfizer- et leur combat pour un immunisation efficace contre la sclérose en plaques en utilisant la technologie innovante de ARNM ou ARN messager.

Cette méthode a permis d’encapsuler l’information génétique de la maladie auto-immune pour l’attaquer directement.

Selon les résultats publiés cette semaine, les premières études précliniques – menées chez la souris – ont révélé que le vaccin effectivement arrêté les symptômes de la sclérose en plaques chez les patients malades. De plus, chez les patients qui commençaient tout juste à remarquer les premiers signes de la maladie, il arrêter complètement la progression.

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Des jeux vidéos contre le handicap

Atteint de sclérose en plaques, Thomas Gandais a rejoint une équipe de handigaming. Un challenge, dans le monde très compétitif du e-sport. Nom de joueur : Perom. C’est sous ce pseudo que le Tourangeau Thomas Gandais pratique le jeu vidéo en compétition – du e-sport, pour les connaisseurs – depuis quatre ans déjà. Avec une particularité : son équipe est composée exclusivement de joueurs en situation de handicap.

« Le gaming a été une échappatoire pour moi » « J’ai commencé à jouer avec des amis quand j’avais 11 ans », explique le jeune homme. C’est d’ailleurs depuis cet âge-là que lui vient son pseudo : « Il me fallait un nom de personnage, alors j’ai cliqué sur un générateur de noms aléatoires, et je l’ai gardé depuis », sourit-il.

Un loisir qui est loin d’être sa seule occupation : « Je faisais du sport de haut niveau, raconte le joueur. Je pratiquais le badminton, je participais régulièrement à des meetings d’athlétisme. J’ai toujours aimé la compétition. »

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Une nouvelle piste thérapeutique prometteuse pour lutter contre les maladies auto-immunes (dont la SEP)

Lorsque l’on est en bonne santé, notre système immunitaire nous protège en attaquant et en éliminant les bactéries, virus ou autres agents pathogènes qui pénètrent dans notre organisme. Mais chez les personnes atteintes d’une maladie auto-immune, les globules blancs considèrent les cellules et tissus de l’organisme comme une menace et cherchent à les éliminer.

Ce sont des maladies particulièrement complexes, qui pour la plupart, restent incurables. Des chercheurs ont toutefois trouvé le moyen d’empêcher le système immunitaire d’attaquer les nerfs, un phénomène qui se produit dans le cas d’une sclérose en plaques.

La sclérose en plaques (SEP) est une maladie neurologique due à une réaction auto-immune ; l’organisme considère la myéline – la gaine protectrice qui entoure les nerfs – comme un corps étranger, qu’il faut éliminer. Au fil du temps, les lésions provoquent des perturbations motrices, sensitives et cognitives, qui peuvent mener à un handicap irréversible. En France, la maladie touche près de 100’000 personnes, majoritairement des femmes (3 femmes pour un homme) ; dans 90% des cas, les premiers symptômes apparaissent entre 25 et 35 ans.

Quand les globules blancs se trompent de cible

Dans un système immunitaire sain et fonctionnel, les lymphocytes T parviennent à reconnaître les différentes parties des molécules produites par des agents pathogènes (les antigènes) ; dès que ces derniers sont identifiés, ces cellules T se multiplient afin de passer à l’attaque. Ainsi, très rapidement, les cellules T passent d’un état de « repos » à un état d’activité intense, via l’activation de gènes spécifiques, associés à la réponse immunitaire. (suite…)