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« Mieux connaître la sclérose en plaques » – Europe 1

La spécialiste santé Europe 1 Mélanie Gomez et ses chroniqueurs, Dr Jimmy Mohamed et Catherine Blanc, répondent aux interrogations des auditeurs.

L’invitée du Jour : Pr Catherine Lubetzki, Cheffe du service de neurologie à la Pitié-Salpêtrière et chercheuse à l’ICM (Institut du Cerveau)

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« Pierre, ses rêves brisés par la sclérose en plaques – Le récit »

Pierre de Cabissole, 28 ans, ressent des lourdeurs aux jambes lorsqu’il pratique le surf ou le volley-ball. Sa cousine, médecin, l’envoie consulter à l’hôpital Saint-Joseph à Paris. Le verdict tombe : sclérose en plaques !.

Récit de Christophe Hondelatte à propos de Pierre de Cabissole, auteur de « Et vivre encore » (Grasset Editions)

Revoir l’une des interviews de Pierre de Cabissole

La journée mondiale de la SEP 2020, sous l’angle des connexions

Qu’elles soient sociales ou cérébrales, les connexions sont au cœur de la sclérose en plaques. C’est le thème de la Journée mondiale en 2020 pour sensibiliser au risque d’isolement social.

« Au début de la maladie je me suis sentie très isolée et je me suis écroulée, raconte Florence, âgée de 41 ans et mère de 4 enfants. En 2018, j’ai appris que j’avais une sclérose en plaques (SEP) et j’ai perdu totalement la vision d’un œil. J’ai eu du mal à digérer car j’ai déjà une maladie de Crohn. J’ai eu du mal à accepter, je suis tombée très bas, je ne sortais plus et j’étais tombée dans la phobie sociale. Je ne pouvais plus compter sur certains amis que j’ai perdus : une amie de plus de 25 ans m’a dit qu’elle ne voulait pas attraper ce que j’avais et ne voulait pas me voir mourir, je n’ai jamais eu de nouvelles depuis… C’est violent ! Une de mes trois sœurs n’a pas accepté ma maladie : je n’avais pas le droit d’être triste et de pleurer et cela fait deux ans que l’on ne se parle plus. Et mon compagnon de l’époque a fui après le diagnostic… » (suite…)

Ce nouvel élément risque d’en intéresser + d’un(e) – à juste titre ! SCLÉROSE en PLAQUES : Le test sanguin qui prédit le pronostic

Un simple test sanguin pourrait prédire quels patients atteints de sclérose en plaques (SEP) vont connaître une stabilité ou une aggravation de la maladie, au cours de l’année suivante. Développé par une équipe du Karolinska Institut et à Stockholm et présenté dans la revue Neurology, ce test, une fois en pratique clinique va permettre une prise en charge de plus long terme, pour une maladie aggravée par son imprévisibilité.

Le test sanguin recherche un biomarqueur appelé chaîne légère des neurofilaments, une protéine nerveuse qui peut être détectée dans le sang lorsque les cellules nerveuses meurent.

Les niveaux de protéine chaîne légère des neurofilaments reflètent le risque de progression de la SEP

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Accord entre GeNeuro et le Academic Specialist Center du Karolinska Institutet, à Stockholm, pour lancer une nouvelle étude clinique avec Temelimab dans la sclérose en plaques

La collaboration fait suite aux données de l’étude ANGEL-MS, une extension de l’essai clinique de phase 2 dans la sclérose en plaques. L’objectif est de répondre au besoin clé non satisfait du ralentissement ou de l’arrêt de la progression de la maladie

GeNeuro annonce aujourd’hui une collaboration pour un nouvel essai clinique avec le Temelimab dans la sclérose en plaques (SEP), avec des chercheurs et cliniciens du Karolinska Institutet et du Academic Specialist Center (ASC) à Stockholm, Suède. Cette étude mono-centre sera dirigée par le docteur Fredrik Piehl, Professeur de neurologie au Département de neurosciences cliniques du Karolinska Institutet et chef de la recherche à la clinique de l’ASC dédiée à la SEP.

L’essai se déroulera au Centre de Neurologie de l’ASC, le plus grand centre dédié à la SEP en Suède, avec environ 2 400 patients. D’une durée d’un an, il portera sur des patients dont l’invalidité progresse sans poussées inflammatoires et fournira des informations sur l’innocuité et la tolérance du temélimab à des doses plus élevées, ainsi que sur son efficacité évaluée à partir des derniers biomarqueurs associés à la progression de la maladie. Le début du recrutement des patients de l’étude est prévu au premier trimestre 2020.

 » Il apparaît clairement que les traitements modulateurs de la SEP actuellement disponibles ont des effets très limités sur l’aspect de la progression dans la SEP, or cette phase commence tôt dans l’évolution de la maladie. Le rôle du pHERV-W Env dans l’aggravation progressive de la maladie est soutenu par l’accumulation récente des données précliniques et cliniques. Nous sommes enthousiasmés de pouvoir explorer le potentiel thérapeutique du Temelimab chez des patients qui progressent sans poussées inflammatoires. Il s’agit là d’un besoin médical clé non satisfait dans la SEP qui nous permettra potentiellement de repousser les limites des options thérapeutiques actuelles », déclare le Professeur Fredrik Piehl, investigateur principal de l’étude. (suite…)

Le temelimab de GeNeuro montre des effets neuro-protecteurs à long terme dans la sclérose en plaques récurrente-rémittente

Des données supplémentaires venant renforcer une série déjà solide de données cliniques positives. Données présentées lors du congrès ECTRIMS 2019 à Stockholm en Suède.

GeNeuro, société biopharmaceutique qui développe de nouveaux traitements contre des maladies neurologiques et des maladies auto-immunes, telles que la sclérose en plaques (SEP) et le diabète de type 1 (DT1), annonce aujourd’hui avoir présenté les effets neuroprotecteurs de temelimab chez les patients atteints de SEP, leur extension pendant 96 semaines, ainsi que l’utilisation sans danger et bien tolérée du candidat-médicament. Ces données, issues de ANGEL-MS, une extension de l’étude de Phase 2, CHANGE-MS, dans la SEP récurrente-rémittente, ont été présentées lors du congrès ECTRIMS 2019 (European Committee for Treatment and Research in Multiple Sclerosis) à Stockholm en Suède.

Temelimab est un anticorps monoclonal conçu pour neutraliser une protéine d’enveloppe pathogène pHERV-W Env, codée par un membre de la famille des rétrovirus endogènes humains HERV-W. Cette protéine joue un rôle déterminant dans le développement de la SEP, et elle pourrait aussi être un facteur clé dans l’apparition et le développement du diabète de type 1 (DT1).

Les patients atteints de SEP récurrente-rémittente, ayant terminé leur participation dans l’étude CHANGE-MS, ont été inclus dans l’étude ANGEL-MS qui s’est déroulée dans 43 centres, répartis dans 12 pays. Au total, 220 patients de l’étude CHANGE-MS (95% de ceux qui ont terminé l’étude) ont été recrutés dans l’étude d’extension, au cours de laquelle 75, 68 et 77 patients ont reçu une fois par mois, respectivement, 6 mg/kg, 12 mg/kg et 18 mg/kg de temelimab sous forme de perfusion intraveineuse. (suite…)