Actualités 

Rapport mondial sur l’emploi des personnes atteintes de la SEP – 2016

Je ne l’avais pas vu passer ce nouveau « Rapport » de la M.S.I.F au sujet de l’emploi et la #SEP.

Document pdf à télécharger : cliquez sur l’image ci-dessus (version française) Le pdf est disponible dans plusieurs langues sur cette adresse.

 

Coup de bambou en vue pour GeNeuro

L’étude clinique de phase IIb menée actuellement par GeNeuro et Servier avec GNbAC1 chez des patients atteints de sclérose en plaques récurrente-rémittente a livré de premiers résultats décevants. Il n’y a pas de différence statistique significative à 6 mois entre le candidat et le placebo sur le critère principal d’évaluation de l’étude, la réduction du nombre de lésions cérébrales prenant le contraste au gadolinium mesurées par IRM, ni sur les autres mesures IRM de neuro-inflammation. Maigre consolation à ce stade, le traitement est bien toléré. (suite…)

Objectif régénération

Pourquoi la sclérose en plaques progresse-t-elle plus rapidement chez certains patients que chez d’autres ? Pourquoi certains patients atteints de SEP arrivent-ils à réparer les lésions de démyélinisation qui apparaissent au cours de la maladie et d’autres non ?

C’est dans une étude conjointe des chercheurs de l’ICM, Violetta Zujovic (INSERM), Isabelle Rebeix (INSERM) et Bertrand Fontaine (AP-HP, UPMC) publiée dans Brain, a mis en évidence un rôle majeur des lymphocytes T dans le processus de régénération de la myéline et ouvert la voie à de nouvelles stratégies de traitement basées sur ces cellules. (suite…)

Un article intéressant sur la spasticité

La spasticité est une augmentation du tonus musculaire, avec à la clé des raideurs, des spasmes ou des contractures dont les répercussions sont très variables d’un patient à l’autre. Des moyens médicamenteux et non médicamenteux aident à la diminuer.

La spasticité est provoquée par l’altération de la conduction nerveuse, en d’autres termes de la façon dont les informations nerveuses sont véhiculées par les nerfs. Elle touche plus souvent les hommes que les femmes et elle augmente avec l’âge et l’ancienneté de la maladie. Son intensité est corrélée avec la sévérité de la SEP. Chez certains patients, elle est très invalidante et chez d’autres peu gênante. Chez une même personne, elle est variable, au cours de la journée mais aussi aux différents moments de la maladie. La spasticité prend d’abord la forme d’une raideur et lorsqu’elle se majore, les spasmes et les contractures sont douloureux. (suite…)

Un espoir contre la sclérose en plaques (de l’espoir, heureusement qu’on en a!)

Une équipe française a présenté hier une approche révolutionnaire pour lutter contre cette maladie qui touche 100 000 patients dans l’Hexagone.
Bloquer l’évolution d’une maladie neurologique dégénérative, incurable à ce jour. « Oui, c’est le but », lance doucement le chercheur Fabian Docagne, présentant hier les résultats d’une étude qu’il a menée au sein de l’unité Inserm U 919 du professeur Denis Vivien. Une petite bombe dans le milieu de la recherche contre la sclérose en plaques (SEP) qui tranche avec le ton neutre de l’expert. C’est une promesse pleine d’espoir faite aux patients qui souffrent de ce qu’on désigne encore comme « le cancer jeune », qui touche 100 000 personnes en France. (suite…)

Une chimiothérapie stoppe la progression de la SEP

Une puissante chimiothérapie a permis de stopper l’évolution de la sclérose en plaques chez les patients d’un essai. Le traitement a toutefois entraîné la mort d’un participant.

C’est une annonce pleine de promesses, mais aussi d’interrogations. Grâce à une puissante chimiothérapie, des médecins britanniques sont parvenus à contenir la sclérose en plaques (SEP) chez 23 patients au cours d’une étude dont les résultats sont publiés dans le Lancet. Les auteurs expliquent ainsi avoir pu stopper les rechutes et le développement de nouvelles lésions cérébrales liées à la SEP, sans avoir à poursuivre une thérapie médicamenteuse.

(suite…)